Soins énergétiques

 

Philosophie et spiritualité

Pas toujours simple de faire siennes ces notions abstraites. Pourtant, si proches qu'elles soient l'une de l'autre, elles nous sont essentielles.

Nous sommes, globalement, gouvernés par nos hormones. Mais aussi par nos émotions (et d'ailleurs, les émotions ont-elles aussi un impact sur nos hormones ? Probablement, cela fera l'objet d'un autre article bientôt. En attendant, je vous invite à consultercelui-ci : "Psychosomatique ?"). Dès lors que celles-ci nous submergent, nous pouvons perdre le sens commun, devenir quelqu'un d'autre. Qui n'a jamais croisé la route d'un fou du volant, eu la peur de sa vie, laquelle peur se transformant en colère, à cause du risque que le fou nous a fait prendre. Cette colère, c'est une émotion forte, qui parfois se déguise, peut nous faire crier, pleurer, taper (un mur ou un objet, mais parfois aussi, hélas, un être vivant), et qui nous ronge tant qu'on ne l'a pas accueillie puis libérée. Mais durant tout ce temps où elle nous "tient", nous ne savons plus réfléchir. C'est dans ces moments-là qu'on s'excuse ensuite, en disant que nos mots ont dépassé nos pensées. C'est dans ces moments-là aussi que nous-mêmes pouvons devenir pour un instant un peu injustes, avec nos proches.

Mieux : nous l'entretenons. En racontant cette mésaventure plusieurs fois dans la journée, jusqu'au soir en rentrant à la maison. En ruminant des "j'aurais dû...", "j'aurais pu...", "la prochaine fois...". Et si l'on se rendait compte que le fameux fou du volant est passé à autre chose (a-t-il seulement perçu que son comportement était dangereux ?), et que cet incident n'aura au fond gâché qu'une journée : la nôtre. Et si l'on acceptait de laisser l'incident à sa place (le passé), pour apprécier de s'en être finalement bien sorti : pas de casse, pas d'accident, pas de bagarre, pas de conséquences financières ou pratiques... Et bien une prochaine fois, justement, on pourra peut-être éviter plus sereinement l'accrochage, rester plus attentif au chemin restant à parcourir, et vivre une vraie journée normale, avec ses bons et ses moins bons moments. 

Il en va de même pour toutes les émotions. Elles existent, pour nous protéger, nous permettre d'agir. Mais on n'est pas obligé de toujours RÉagir. La philosophie apporte beaucoup sur cette voie : penser, comprendre, analyser, s'interroger, permet de prendre du recul par rapport à l'évènement qui provoque l'émotion ET par rapport à l'émotion. Est-ce utile ? Est-ce positif ? Que pourrais-je faire de ça ? Pour rester dans la métaphore automobile, c'est peut-être le comportement d'un danger public qui peut nous permettre d'être un peu plus civilisé et un peu plus attentif au volant. Et pour aller dans l'empathie, se mettre à sa place juste deux secondes, peut nous permettre de comprendre qu'il avait peut-être seulement la tête ailleurs (ça arrive), qu'il a peut-être eu une mauvaise nouvelle (ça arrive), qu'il est peut-être malade, ou qu'un de ses proches l'est (ça arrive), et que cela lui a créé un souci supérieur à sa faculté de bonne conduite, ou simplement qu'il a fait une erreur de direction/conduite/distance (ça arrive) ? Mérite-t-il alors vraiment qu'on le maudisse pour le reste de la journe ?

Comment faire alors ?

Je ne vous dirai pas "apprenez à gérer vos émotions" : je crois qu'on gère une comptabilité, des commandes, éventuellement des équipes, mais pas des émotions : elles sont indépendantes, bien que liées entre elles, et nous avons besoin d'elles. En revanche, je suggère de les rencontrer, de les connaître mieux, de comprendre ce qui les provoque et surtout comment elles peuvent, parfois, provoquer ces tsunamis en nous. C'est là qu'intervient la philosophie. Le questionnement, permanent ou presque, avec pour unique réponse possible d'autres questions : que puis-je apprendre de cela ? Et la possibilité de voir que, quel que soit l'évènement qui se produit, je peux en tirer quelque chose de bon.

"Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j'apprends", aurait dit Mandela. Il s'agit bien là d'une philosophie, qui, appliquée au quotidien, s'avère d'une richesse incomparable. Mais la spiritualité, dans tout ça ? Et bien, la spiritualité, dans son sens etymologique, à savoir "les choses de l'esprit", ressemble aussi à une forme de philosophie. Selon Le Robert, la spiritualité est le "caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière", les "croyances et pratiques qui concernent la vie de l'âme, la vie spirituelle", ou enfin la "vie de l'esprit ; aspiration aux valeurs morales". On constate que la spiritualité n'a guère à voir avec la religion, bien que, pourtant, la religion soit éminament spirituelle !

Des outils pour vivre sa spiritualité, des outils philosophiques

Le moyen le plus connu, parce que très en vogue ces dernières années, c'est la méditation. S'asseoir, respirer, laisser de côté les pensées, juste pour faire une pause, dans un premier temps. Puis s'interroger, écrire, ou parler, poser des questions sans forcément avoir de réponses immédiates. Se regarder soi-même avec honnêteté : suis-je moi-même un si bon conducteur que je ne puisse jamais mettre en péril les autres véhicules ? suis-je moi-même toujours maître de mes actes, de mes paroles, que je ne puisse jamais vexer ou blesser quelqu'un ? Et accepter ce que cette observation me révèle. Puis enfin, peut-être, mettre en place des actions pour m'améliorer.

Le fait est, l'expérience bouddhiste le démontre, mais tant d'autres en ont fait l'apprentissage, que plus on s'observe, mieux on se connaît ; mieux on se connaît, plus on reconnaît ses émotions, avant même qu'elles ne nous touchent, quelquefois. Dans cette perspective, reconnaître une émotion, c'est déjà prendre du recul par rapport à elle, c'est déjà maîtriser ses effets, en amont. Quel confort de sentir arriver la tristesse et de ne pas se laisser envahir ! Chaque émotion est naturelle, normale, parfois même salvatrice : la peur, par exemple, est là pour nous permettre de réagir face à un danger ; pour autant, toutes nos peurs ne sont pas toujours bien proportionnées, n'est-ce pas ?

Un travail à temps plein, je vous le disais au début de cet article !

 


Aucune méthode proposée ici n'entend en aucun cas se substituer à un diagnostic ou un traitement médical. Consulter son médecin traitant est toujours une bonne idée.


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